LES AMIS DE LA CATHEDRALE SAINT ETIENNE DE TOULOUSE

RUE CROIX BARAGNON ET CATHEDRALE

Encore en travaux, la rue Croix-Baragnon est bientôt finie. Mais quelques détails manquent, au goût des commerçants : les arbres. Seuls six seront plantés. Pourquoi si peu ?

Bientôt terminée, la rue Croix-Baragnon sera entièrement piétonne mais avec très peu d’arbres. Pourquoi ? 

Elle sera toute clinquante, à l’image de ses commerces. La rue Croix-Baragnon de Toulouse, aussi surnommée la rue du luxe, termine ses travaux. À la mi-septembre 2024, elle sera entièrement piétonne, à l’image des autres avenues refaites à neuf dans la Ville rose, mais à un détail (manquant) près…

« Pour moi, ce qui manque, c’est la végétalisation. Une rue où il n’y a que des pavés, pas d’arbres, c’est ridicule, ça va être une fournaise l’été », regrette Armand Dorise, directeur commercial des quatre bijouteries de la rue Croix-Baragnon. Et il n’est pas le seul à s’en plaindre. « Qu’ils nous plantent des arbres ! Il nous en faut », lance une autre commerçante de la rue.

Pourquoi six arbres seulement ?

Dans les plans de la mairie, seuls six arbres vont être plantés en hiver dans cette rue. Quatre camélias, un prunus et un sorbier. « C’est vrai que c’est dommage. Quand on peut planter plus d’arbres, on le fait », concède Clément Riquet, élu municipal en charge des espaces verts. Mais alors, à l’heure où les étés sont de plus en plus caniculaires, pourquoi en prévoir si peu ? 

Six emplacements sont prévus pour la plantation d’arbres dans la rue Croix-Baragnon. Ils sont visibles grâce à ces carrés en béton. 

« À l’origine, il n’y avait aucun arbre de prévu dans cette rue », explique l’élu toulousain, tout de même fier d’être passé de zéro à six végétaux. C’est l’architecte des Bâtiments de France qui avait posé son véto. « On a des contraintes fortes de patrimoine. Il faut garantir la perspective sur la cathédrale », assure Clément Riquet.

Une cathédrale d’exception

La rue Croix-Baragnon offre effectivement une vue directe sur la cathédrale Saint-Etienne, un joyau architectural de Toulouse, témoignant, par ses divers styles gothiques comme romans, de son riche passé historique. 

Hors de question d’occulter la vue sur le bel édifice.

Une rue trop étroite ?

Pourtant, à deux pas de la place Saint-Etienne, les contraintes ne sont pas aussi nombreuses pour végétaliser la luxueuse rue Croix-Baragnon. Mais avec celle du patrimoine, une seconde rend la tâche compliquée. « La rue est très étroite. Plus elle est étroite, plus c’est difficile de planter », indique Clément Riquet.

D’une part, parce que les réseaux souterrains sont plus concentrés et font obstacles aux plantations. D’autre part, « parce qu’il faut laisser la place aux piétons et au passage d’un véhicule », ajoute l’élu en charge de la végétalisation de la rue. C’était notamment le souhait de la mythique pâtisserie Conté, dont les clients sont férus de pièces montées et grosses commandes nécessitant d’être transportées en voiture.

Des grandes jardinières pour les commerçants à l’étude

Mais pourquoi ne pas concilier un peu de tout ? Challenge accepté. À la demande des commerçants, la mairie ne veut pas s’en tenir qu’à six arbres. « Les commerçants aimeraient avoir la possibilité de participer à la végétalisation de la rue. Ça pourrait prendre la forme de grandes jardinières. C’est à l’étude », renchérit Clément Riquet.

Au mois de septembre, la maire de quartier, Laurence Katzenmayer, Annette Laigneau, en charge de l’urbanisme et du patrimoine, et Clément Riquet présenteront à l’architecte des Bâtiments de France de Toulouse quelques options supplémentaires pour apporter un peu de végétaux. Certaines couleurs pourraient être obligatoires. Un mal pour un bien, les commerçants.

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Je vous partage cet article de presse d'Actu Toulouse, on peut noter que certains commerçants ne voient que leur intérêt sans se préoccuper du patrimoine, alors que l'on est passé du bitume aux pavés, ce qui est une sacré amélioration. Et enfin on ne demande rien aux habitants de la rue ou de la place !!! 

RR

Nouvel éclairage pour la cathédrale, la place et le jardin

C’est mercredi 30 mars 2016 que la cathédrale Saint-Étienne, la place du même nom et le jardin situé autour, seront remis en lumière par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. C’est à 20 h que le nouvel éclairage sera inauguré.

« Suivra un spectacle musical et féerique pour petits et grands », indique la mairie de Toulouse. Cet évènement sera précédé d’un concert d’orgue de Pierre-Marie Barthez, l’organiste titulaire de la cathédrale Saint-Étienne, à 19 h 30 en la cathédrale

Présentation exceptionnelle de tapisseries à la cathédrale de Toulouse pour les fêtes de Pâques

À l'occasion des fêtes pascales, quatre tapisseries du XVIIe siècle évoquant la vie de saint Étienne seront présentées dans le chœur de la cathédrale. La cathédrale de Saint-Étienne de Toulouse, propriété de l’État, conserve un bel ensemble d’une trentaine de tapisseries affectées au culte, datant du XVIe au XVIIIe siècles et classées au titre des Monuments historiques en 1897. Il y a une douzaine d’années, elles ont toutefois dû être déposées car elles souffraient de déformations dangereuses et de déchirures liées aux modes d’accrochage ainsi que de décolorations dues à une exposition permanente à la lumière durant de longues années. Une étude commandée par la direction régionale des affaires culturelles a permis de mettre au point un système d’accrochage sans dommage pour les tapisseries, grâce auquel quatre pièces murales seront présentées dans les stalles durant les fêtes pascales du 19 au 31 mars 2016 et lors des prochaines fêtes de Noël. Les tentures de la vie de saint Étienne : une œuvre majeure Commandées en 1608 par Jean Daffis, évêque de Lombez et prévôt du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne, ces tentures de 2 m de haut et de près de 5 m de large, faisant partie d’une série de 8 tapisseries, illustrent des épisodes de la vie du saint : l’ordination, la lapidation, la translation des reliques et l’ensevelissement de saint Étienne. Au-delà de l’iconographie religieuse, elles présentent des scènes vivantes et colorées, chargées de nombreux personnages richement vêtus et de riches décors, dont le détail des fonds, des arbres ou des éléments d’architecture témoignent de la prouesse technique des maîtres tapissiers de ce tout début du XVIIe siècle. Chacune est dotée d’une longue inscription, au bas de la tapisserie, décrivant l’iconographie de la scène ainsi que des armoiries de l’évêque de Lombez : « D’argent à la bande de gueules chargée de trois rosettes d’or, tenues par un diacre et timbrées d’une mitre et d’une crosse. Coût des travaux Les travaux de conservation, de restauration, de mise en sécurité des meubles de conservation, d'études et de fabrication du système d'accrochage s'élèvent, sur une période d'une quinzaine d'années, à 172 000 euros pris en charge par la Drac.